De Huancayo a Cusco


Huanuco – Izcuchaca

65km, +790m, -1000m

Laeti en routeAprès une journée de repos à Huanuco, nous ne sommes pas fâchés de quitter cette ville où l’air est sec, pollué et poussiéreux. La ville en elle même n’offre pas un grand intérêt touristique, hormis son marché avec son impressionnant hall de patates où nous avons pour la première fois un aperçu de la quantité de variétés disponibles. Un bon moment après être sortis de la ville, nous commençons à mieux respirer et nous apercevons au loin dans la vallée le nuage de pollution qui pèse sur Huancayo. Nous sommes sur la Panamericana Sur après avoir passé le péage (sans payer) que les camions évitent par la piste aux abords. Nous grimpons un col à 4000m où de part et d’autre les gens travaillent dans les champs de patates. C’est l’heure de la récolte, qui se fait toujours à la main avec une main d’œuvre conséquente. Puis nous entamons une longue descente le long d’une rivière d’où jaillissent des sources d’eau chaudes. Sur cette route impeccable nous battons nos records de vitesse : 61,5 km.h pour Laetitia et 65 km.h pour Seb. Au loin l’orage obscurcit le ciel et nous l’évitons de justesse. Nous arrivons à Izcuchaca accueilli par un “Griinnngo” résonnant dans la bouche d’un policier. La ville est à la fête et les hommes à l’alcool. Nous passons la place enivrée en espérant trouver un endroit sûr pour nous poser. En arrivant au collège, une dame qui vend ses abats à la plancha nous annonce qu’il n’y a rien de plat avant un bon moment, mais que la cours du collège est un bon endroit pour se poser. Malheureusement le directeur est en réunion avec les professeurs et nous n’osons pas interrompre les discussions pour demander la permission. Nous serons finalement accueillis par la voisine, qui nous propose le fond de son jardin. Un bel espace plat, en herbe et en bord de rivière bien à l’abri derrière des murs. Pendant que Laetitia prépare un plat de patates douces et de yuca, Sébastien discute avec la propriétaire des lieux qui lui fait goûter les préparations de Munya qu’elle ira vendre au marché le lendemain. Cette plante possède de nombreuses vertus curatives, notamment contre les problèmes digestifs.

Izcuchaca – Huancavellica

80km, +1600m, -600m

Laeti en routeNous commençons la journée un peu tard car nous avons du mal à démarrer. Il y a certains jour comme aujourd’hui où nous traînons un peu plus que d’habitude. Peut être que la grosse journée de montée qui nous attend nous travaille inconsciemment. Nous remontons les vélos du fond du jardin avec l’aide du petit garçon de la maison qui nous observe intrigué. Notre première rencontre de la journée se fait avec des chiens assez agressifs. Comme les propriétaires ne se soucient guère de la rappeler nous en venons aux cailloux qui sont souvent assez dissuasifs. La rencontre suivante est bien plus agréable. Nous arrivons dans un village où se déroule une fête patronale en l’honneur de la vierge. On nous offre un verre de chicha de maïs blanc pendant que nous observons les costumes et la fanfare. S’ensuit une courte descente qui ne laisse pas le temps de se refaire les jambes durant lequel nous traversons un des très rares villages dont les façades des maisons sont peintes de diverses couleurs vives. Ajouté à cela le retour des écoliers, ce village respire la gaieté. Nous nous arrêtons au bord de la route où un homme s’échine à préparer des briques de terres séchées pour la construction de sa maison. Il accepte que l’on prenne des photos moyennant 1 sole. Au Pérou, tout se monnaye et étonnamment dans cette région pourtant peu touristique c’est encore plus le cas. C’est la première région où l’on vient nous voir pour demander directement de l’argent. Pendant la pause pique nique, une femme vient nous présenter un enfant qu’elle dit orphelin. Plus tard, deux adolescents nous rattrapent en vélo pour discuter et finissent par nous sortir leur petit discours bien rodé.
fabrication des briquesNous arrivons enfin sur un plateau alors que la journée est bien entamée. Les femmes sont en train de rentrer le bétail, elles nous parlent en Queshua dont nous ne comprenons pas le moindre mot. Certaines semblent ne pas parler espagnol. Leur visage sont usés par la montagne et le travail et leur dentition nous rappelle les conditions d’hygiène dans ce pays. Elles sont toutes en habits traditionnel : collants en laine, jupe large, gilet en laine et chapeau. Elles portent souvent dans le dos une grande écharpe tout en couleur qui leur permet de trimbaler du matériel ou un enfant. Ces femmes paraissent massives et solides, adaptées à ces milieux hostiles. Après un dernier raidillon, nous arrivons enfin à la descente qui doit nous mener à Huancavellica. Nous hésitons à poser la tente, mais la perspective d’une douche chaude encourage Seb à poursuivre. Nous finissons la descente de nuit. Dommage car le peu que nous voyons des paysages parait sympathique. Soudain, c’est le drame. Il faut monter à nouveau pour rejoindre la ville. Nous arrivons sur la Plaza de Armas qui grouille de monde. Après quelques questions réponses avec des péruviens intrigués par nos montures, nous rejoignons un hostal, prenons une bonne douche chaude et partons avaler un Caldo de Gallena, bouillon de poulet avec des pâtes qu’on trouve partout au Pérou.

Sortie de Huancavellica

27km de vélo, 15 km de pick-up, +600m

Laeti sur la route infernaleNous passons une partie de la matinée à visiter cette jolie ville coloniale nichée au milieu des montagnes, dotée de places charmantes et de belles églises qui sont malheureusement ouvertes que pour les offices. Nous faisons le ravitaillement au marché, puis nous décollons. Dès la sortie de la ville, la route se transforme en une piste poussiéreuse très emprunter. Nous nous retrouvons constamment dans des nuages de poussière et de gaz d’échappement. L’état de santé de Seb, ainsi que sa motivation se dégrade à chaque kilomètre. A 16h nous n’avons fait que 27 km. Nous arrêtons alors un pick-up qui nous déposera 15kms plus loin, pas un de plus. La route est enfin agréable. Elle traverse des prairies couvertes de Llamas. Laeti installe la tente au bord de la rivière pour que Seb puisse se mettre rapidement au chaud afin de récupérer. A cette altitude élevée il fait rapidement froid. Nous nous couchons rapidement après avoir profité du spectacle du coucher du soleil qui rougit les sommets alentours.

Laeti en cuisine

Santa Inès et les lagunas

x

80kms, +300m, -1000m

LagunasA 4400m, après une nuit claire et étoilée la température est descendue bien bas. Le compteur indique -7°C au réveil et toutes les bouteilles sont solidement congelées. Ca à au moins l’avantage de n’avoir qu’à secouer la tente un grand coup pour enlever le givre accumulé pendant la nuit. Après une montée et un col à 4750m, nous arrivons dans la régions des lagunes. Les montagnes environnantes se reflètes dans l’eau. Nous apercevons de petites formes furtives dans les rochers et il faudra attendre la rencontre suivante pour confirmer l’observation. Ce sont des chinchillas qui ne nous laisseront jamais l’occasion de les filmer ou de les prendre en photo. Dans un virage serré, une poussière mesquine nous cache des cailloux qui roulent sous les pneus. Sébastien vacille mais garde l’équilibre d’un coup de rein. Laetitia a moins de chance et s’étale de tout son long. Cavalière et monture sont recouvertes d’une belle couche de poussière qui s’infiltre partout. En voulant porter secours à sa chérie, Seb pose son vélo et la béquille cède. Les problèmes arrivent rarement seuls. sieste au bord du lacNous nous arrêtons plus bas, au bord du plus grand lac pour la pause déjeuner. Nous profitons de l’eau rincer quelques affaires. L’ambiance calme est agrémentée des chants des différents oiseaux qui vivent sur l’eau. Après cette pause champêtre, nous bifurquons en direction d’Ayacucho à Santa Inès. Ce village est désert et l’ambiance y est glauque. La route descend tranquillement et nous traversons des villages d’ouvriers où il n’y a que des hommes. Ceux-ci travaillent à la construction de la route et de conduite d’eau. Soudain nous croisons une belle portion de bitume. La logique de mise en place des sections bitumées et de celles qui ne le sont pas nous échappe encore. Sans doute la même que celle qui a vu pousser des ponts dans nos campagnes. Alors que la soirée approche, nous passons un péage et retrouvons la grande route. La police qui est Un conflit oppose 2 communautés sur la route et les heurts sont parfois violents. On nous conseil de passer la zone de jour et de dormir au péage. Nous poursuivons tout de même sur 1 ou 2 kms, bien avant le premier pueblo pour trouver une zone plate, le long de la rivière et bien éloignée de la route.

La montée interminable

85kms, +1000m, -1400m

Seb dans la montéeAprès avoir batailler pour remonter la vingtaine de mètres qui nous séparent de la route, nous démarrons la montée avec le vent dans le dos. Le plaisir est de courte durée. Après un virage en épingle, nous nous retrouvons avec le vent de face qui nous fatiguera toute la journée. Nous sommes partis pour un col à 4800m. Nous arrivons à un premier village terne et triste, Llicapapa. Nous passons ensuite des zones de patûrage pour finir dans des paysages minéraux qui rivalisent de couleur et nous font oublier la difficulté de grimper des cols à plus de 4000m d’altitude. C’est dimanche, il y a peu de circulation ce qui participe d’autant à notre plaisir. L’altimètre est dans le choux et nous n’arrivons pas à voir la fin de cette sacrée montée. Nous y arrivons enfin après quelques virages en épingles. dans le dernier virage nous avons même la chance d’apercevoir des vigognes qui s’enfuient comme des antilopes. Nous sommes sur l’une des routes asphaltées les plus hautes du monde. Il est maintenant le temps d’entamer une superbe descente. En quelques kilomètres nous recroisons un diversité de paysages et de flore. Les montagnes se reboisent et les arbres grandissent. Sur la route, nous sommes encouragés par des motards attablés à un restaurant. Nous cherchons à poser la tente, mais dans cette vallée encaissée et bien peuplée les opportunités sont rares. Nous trouvons finalement un endroit à l’écart de la route, en contrebas derrière un talus qui semble faire parfaitement l’affaire. Alors que la nuit est noire et que nous nous apprêtons à nous coucher, une voiture s’arrête au bord de la route à notre hauteur. Quelques silhouettes en descendent, puis disparaissent. Un petit coup de paranoïa nous prend et nous cherchons à observer ce qu’il se passe. Après 20 de vigie à la lueur de la pleine lune, toujours rien ne s’est passé. Nous décidons de nous coucher, pas complètement rassurés. Au final il ne se passera rien.

les alpacas

Arrivée a Ayacucho

40km, +600m, -1300m

dans les rues d'AyacuchoLa journée démarre par la montée d’un col à 4000m qui nous permet de passer dans la vallée d’Ayacucho. La pente est raide, mais nous apprécions les vues sur les montagnes. Dans un village où nous achetons du pain, Sébastien demande à qu’elle distance se trouve le col. On nous annonce 3 ou 4 kilomètres. En réalité ça sera un peu plus de 20. La plupart des péruviens n’ont aucune notion des distances ou des temps de parcours et annoncent volontiers que c’est tout proche quand il y en a pour une journée de vélo. La présence policière sur cette route nous impressionne. Peut être un reste des années 80-90 où sévissait le sentier lumineux ? Très vite nous apercevons la ville au loin. Tout au long de la route nous croisons encore ces femmes affairées à tisser de la laine tout en gardant le bétail. Les hommes que nous croisons sont adossés à un mur et comme souvent, au passage de Laetitia ils se mettent à siffler. On se demande parfois quelle vision ils ont des gringas. Peut être pensent-ils que les occidentales sont comme les filles qui sont affichées sur les calendriers ou en maillot de bain en double page de certains quotidiens. Arrivé à Ayacucho, nous commençons par acheter nos billets de bus pour Cusco, posons nos vélos et partons en visite. Cette belle ville coloniale a su garder son authenticité avec ses églises richement décorées et ses bâtiments aux couleurs pastel. Nous flânons dans les rues piétonnes et le marché et nous attelons à refaire les différents équipements que nous avons égarés sur la route, comme notre outils multifonction et un de nos cadenas. Au magasin de vélo, on nous parle d’une cycliste française de 63 ans qui serait elle aussi en ville.

Seb et le soudeur

Le bus pour Cusco

Le terminal de bus de Ayacucho est un énorme bâtiment tout neuf qui contraste beaucoup avec l’allure du bus que nous y prenons. Nous embarquons avec la compagnie Los Chankas qui dessert les villes d’un bout du monde au Pérou, reliées par des pistes non asphaltées avec des bus vieillots. Nous prenons le même bus que la fameuse Françoise. Elle reprend la route en vélo à l’endroit où elle a chuté et où elle s’est fracturé l’épaule. En effet la piste est vraiment en très mauvaise état, pleine de sable et ne fait que monter et descendre. C’est pour ces raisons que nous ne ferrons pas cette partie en vélo. Laetitia qui est un encore un peu malade somnole, tandis que Seb écoute les récits des 8 mois de Françoise en Amérique du Sud. Après avoir déposer la francesa au milieu de nulle part sous les regards ébahis des péruviens, le bus reprend sa chemin sur cette route chaotique. L’ambiance y est animée et nous nous régalons à voir se dérouler une véritable pièce de théâtre. Ça commère, ça prend à partie le chauffeur pour qu’il mette de la musique, puis ça critique le choix musical. On le presse d’avancer alors qu’il est arrêté par des travaux sur la route. Ce bus n’est pas un collectivo, mais certains demandent quand même à s’arrêter aux endroits qui leur conviennent, ce qui fait râler les autres passagers et finit par des conversations pimentées avec le chauffeur. Nous profitons des petites haltes pour goûter au Choclo con Queso (maïs avec du fromage) proposé par des vendeurs ambulants.
Le trajet se fait en 2 étapes et nous changeons de bus dans un terminal boueux, ravagé par la pluie où nous récupérons nos vélos plein d’une peinture bleue qu’il faut commencer par nettoyer. Quand le second bus arrive, il est encore plus pourri que le premier. On rechigne à embarquer nos vélos et il faudra rajouter 20 soles pour apaiser le personnel. Le bus roule de nuit, dans un vacarme d’amortisseurs tassés depuis longtemps et en crachant une épaisse fumée noire qui rentre par les fenêtres qui ne ferment plus. Nous arrivons au lever du jour dans une ville de Cusco qui se lève doucement. Au programme de la journée : repos, visites, entretiens des vélos et lavage des vêtements qui méritent leur coup de savon depuis bien longtemps.

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17 responses to “De Huancayo a Cusco”

  1. Je vous souhaite un bon repos bien mérité.
    Votre voyage est une aventure pour moi.
    Je suis heureuse de vous suivre.
    Je vous souhaite de belles rencontres et belles découvertes.
    Merci infiniment pour les photos.
    prenez bien soin de vous.
    Profitez bien

    • Merci,

      On suit les conseils des Péruviens et on boit régulièrement des matés de coca. On ne s’en porte pas plus mal en tout cas 🙂

  2. j’adore vos récits illustré de photos et je les dévore ; bon courage, bon voyage, et prudence ; bisous à tous les deux Bernard

  3. D ‘après le ton de ces dernières pages, la fatigue semble se faire sentir, et les aléas du voyage se multiplient. J ‘espère que les belles découvertes et rencontres vous récompensent de tous ces efforts. N ‘hésitez pas à pauser un peu plus que prévu si vous tombez sur un petit endroit douillet et sympa: la route est encore longue jusqu’à l ‘extrême pointe du continent et ça ne sert à rien d’y laisser votre santé .
    Vous lire est toujours un grand plaisir et réconfort. A quand les incroyables merveilles du Machu Pichu?
    Maman

    • La fatigue va et vient en fonction des routes et des météos. On a sans doute les traits tirés mais dans l’ensemble on se porte plutôt bien. Le fait d’être dehors en permanence doit jouer un peu. On revient tout juste du Macchu Picchu, on vous concocte un petit récit de notre passage à Cusco et dans la Vallée Sacrée

  4. Quel plaisir j’ai de vous lire ! Merci pour ce voyage par procuration que vous nous permettez de vivre.

    J’espère que malgré la fatigue la forme reste bonne.

    Comment ça se passe pour vous au niveau de la langue ? Le franco-anglo-espagnol est-il suffisant ?

    Et là, c’et le gourmand qui va parler : ça se passe comment au niveau de l’alimentation ? Si je me doute que vous devez manger pas mal de sucres lents, vous régalez-vous avec ce qu’on vous propose là-bas ?

    Au plaisir de suivre vos aventures andines,

    Bises de Lille

    Edouard

    • Au niveau de la langue on apprend a baragouiner de plus en plus de choses. Pour ce qui est direction, bus ou resto on commence à gerer pas trop mal. Maintenant il va falloir qu’on apprenne a parler au futur et au passé, histoire de pouvoir avoir des discussions un peu plus poussées. Pas facile de s’auto discipliner à se donner des cours de langues … :p

      Au niveau alimentation ça dépend des coins. En gros, la majeur partie des restaurants sert vaguement la même chose : caldo de gallena (bouillon de poulet avec des nouilles et un oeuf), bistek (besoin d’une traduction ? 🙂 ), porc, boeuf accompagné de frites ou de riz et des chaufas, plat de nouilles à la chinoise. Ajoute à cela notre trouille de manger de la viande dans pas mal de coins reculés ou non et on arrive à une alimentation relativement peu variée. On a quand même l’occasion d’expérimenter de temps en temps. Au risque de tomber malade, ça m’arrive de craquer pour les vendeurs ambulants qui proposent tout un tas de choses à grignoter, mais, brochettes de coeur de boeuf, hamburgers, … Et puis quand on bivouac, on se fait la cuisine nous même, du coup ça nous arrive d’improviser des plats de légumes. Au niveau fruit par contre on a déjà goûter quelques curiosités locales, dont certaines ne se vendent quasiment pas d’ailleurs (le fameux Pacae dont on a déjà parlé je crois).

  5. 85kms par ci, 80 par là, plus 40 etc…: le compteur général des vélos affiche combien au total maintenant?
    Mum

    • C’est marrant que tu poses la question maintenant, on vient de franchir la barre des 1000 kms au Pérou. J’ai pas revérifié mais on doit être vers les 1030 quelque chose comme ça.

  6. Pfouu… Je viens de lire tous vos récits d’un coup (c’est dur le boulot ces derniers temps 🙂 )et c’est enivrant.
    Vraiment, vous mettez dans vos anecdotes la touche de recul qui donne cet aspect ethnologique, et on a l’impression de découvrir avec vous.
    Je vous envie très fort, et admire votre pugnacité, tant dans la préparation du voyage que dans sa réalisation. Qui sait, peut être je vous rejoindrai à un moment, je l’espère.

    En tout cas, merci de me faire rêver

  7. Bravo pour votre périple. Je suis instit à Saint-Aunès (en France) et Catherine Fouchard m’a invité à consulter votre blog pour que mes élèves gentils puissent se cultiver de façon ludique. Pour ma part, je pratique le vélo sur une machine légère et roule sur des routes asphaltées environ 9000 km par an. Mais je n’ai jamais sacoché mon vélo. Alors bravo à vous.
    A bientôt et bon courage.
    Régalez-vous bien
    Laurent Jaffré

  8. La classe ! J’aime bien vos petites galères, ca pimente, et c’est pas bien méchant.
    Keep tonic, 1000 km, c’est la fin du rodage !! 😉

    ++
    Z.

  9. Ca y est je vous ai rattrapé, j’ai lu votre dernier récit. Pourtant je suis parti bien après vous!
    Allez on accélère un peu 😉
    En tout cas chapeau, vous m’impressionnez. Quand je parle de votre périple à ma femme, elle me répond “vas-y, part devant je te rejoindrai quand les enfants seront majeurs…”.
    Bref je voyage par procuration! Bon courage and drive safe.

    Cédric (Perret, de Thalès).

    • coucou
      c´est possible aves des enfants, pas des tout petits, mais c´est une super experience.

  10. Bonjour Laetitia et Sebastien bien contente de voir votre mail nous avons trouvé le temps un peu long mais quel bonheur de voir vos photos et votre récit merci encore de nous faire vivre tout cela. Bisous a vous 2
    et que votre voyage se passe le mieux du monde

  11. Pépé et Mamie Quel courage!Attention tout de même aux embuches On vous embrasse bien