Treks dans les parcs patagons – côté Argentine


Un petit soucis inattendu

Laeti en mode sieste dans les pissenlitsAlors que Laëtitia prépare les sacs pour partir à l’assaut des chemins de trek du Fitz Roy, Sébastien va faire un peu d’entretien sur les vélos qui en ont bien besoin après la traversée de la veille. Alors qu’il roulait parfaitement jusque là, la roue arrière est complètement voilée ce matin et le vélo est impédallable. Le cadre pourrait bien lui aussi avoir été légèrement vrillé. Avec l’autre Sébastien et un cyclo américain, Paul Gareau, nous essayons en vain de redresser la roue et finissons par le déposer chez un libraire qui se trouve être la seule référence de la ville pour les réparations de vélos. Nous sommes contraints d’annuler nos ballades pour voir ce que donnera la réparation.

En attendant nous ne nous laissons pas abattre pour autant et partons sur le chemin d’un mirador d’où l’on peut voir le Fitz Roy et le glacier qui gît à ses pieds. La ballade est fort sympathique. Le chemin monte tranquillement dans des champs de fleurs et quelques passages de sous bois. Nous prenons plaisir à marcher un peu et le soleil rajoute encore à l’ambiance printanière qui règne aujourd’hui. En haut le paysage se transforme soudainement en un désert de pierres semblable à ceux que nous avions connus au nord du Chili. Vue sympathique sur les montagnesLe Fitz Roy est là sous nos yeux, à peine habillé de quelques nuages qui ne nous empêchent pas de le voir dans toute sa splendeur. Il est clairement le plus impressionnant du lot, même si les autres sommets alentours ne sont pas en reste. Cette vallée glaciaire nous donnerai presque des frissons dans le dos. Nous grimpons un petit sommet à côté pour avoir une meilleur vue.

La montée se fait dans un gravier fin qui cède un peu sous nos pas et finit même par un peu de neige. Mais elle vaut bien l’effort. Nous voyons encore mieux les sommets et nous profitons de même d’une vue sur El Calafate en bas et sur l’immense lac Viedma que nous longerons d’ici quelques jours. Nous resterions bien plus longtemps à contempler ce paysage, mais il faut bien redescendre vers le confort de notre chambre. La roue de vélo a été un peu réparée, mais on nous conseille fortement de changer la jante prochainement.

Le trek du Fitz Roy

Seb en contemplation devant le glacierAfin d’économiser quelques dépenses dans la ville d’El chaten qui pratique des prix digne de nos stations de ski, nous logeons en dortoir et partageons notre chambre avec Paul Gareau le cycliste américain très sympathique et un israélien antipathique qui s’avère être en plus un gros boulet. En effet, cette nuit après son retour du pub, il s’aperçoit aux alentours de minuit et demi qu’il a égaré toutes les économies qu’il gardait dans sa poche. Il retourne alors la chambre plusieurs fois dans un vacarme qui réveille tout l’hôtel et ce jusqu’à 2h30 du matin. Malgré cette courte nuit nous nous levons aux aurores. En effet, nous avons bien étudié le parcours du trek du Fitz Roy et il semble faisable sur la journée à condition de partir tôt et de revenir tard. Ce matin le ciel est bien bleu, la journée s’annonce sous de bons auspices. Nous partons vers la Laguna Torre.

Le début de la randonnée se fait dans une succession de clairières jaunies par des tapis de pissenlits, puis s’enfonce dans un sous bois dense. Nous ne croisons que quelques randonneurs revenant de la zone de camping ce matin. A la sortie du bois, nous longeons un petit cours d’eau fleuri qui nous amène au pied d’une moraine qu’il faut remonter pour arriver au mirador de la lagune. Au bord du lac, de petits icebergs dérivent tranquillement sous l’effet du vent. Ils se sont détachés d’une langue de glace formée par 2 glaciers qui s’écoulent de part et d’autre du Cerro Torre. Dans nos montagnes, nous avons l’habitude de voir des torrents jaillir des glaciers. Ici la glace descend jusque dans des lacs et s’effondre régulièrement dans un fracas bruyant.

A la redescente, les hordes de randonneurs sont en marche. Nous repartons à nouveau dans un sous bois vallonné où piaillent de nombreux oiseaux. En passant un groupe de japonais équipés comme pour l’ascension de l’Everest et bardés comme à leur habitude d’un impressionnant arsenal numérique nous avons le plaisir d’observer un bel oiseau agrippé à un tronc d’arbre. Il s’agit d’un cousin de notre Pic Vert que les argentins appellent Pic Géant (Carpintero Gigante). Il sautille le long du tronc en martelant régulièrement avec son bec en quête d’insectes à grignoter. Alors que l’heure du pique nique arrive, nous retrouvons nos camarades québécois qui sont déjà confortablement installé entre 2 arbres. Nous les rejoignons et prenons à nouveau plaisir à discuter avec eux.

Après les sandwichs, nous repartons sur les chemins ensemble tout en continuant nos bavardages. Le sentier quitte le bois pour rejoindre une lagune paisible avec une vue dégagée sur les montagnes. Nous avons vraiment de la chance avec la météo aujourd’hui. Tous les sommets sont dégagés et s’offrent à nos yeux ébahis. Le sentier que nous empruntons longe le massif du Fitz Roy qui se découvre au fur et à mesure que nous avançons. Nous passons une zone de camping et Sébastien et Mia s’arrêtent pour y poser leur tente. De notre côté nous poursuivons le chemin. Après une petite grimpette bien raide en zig zag ponctuée de passages de marches assez hautes, la vue se dégage d’un coup sur La Laguna de Los Tres. Ce lac blanc recouvert de glace se trouve au pied d’un des 2 glaciers qui couvrent la face Est du Fitz Roy. Nous retrouvons Miha, le marcheur Slovène, qui nous conseille de poursuivre vers un promontoire rocheux offrant un point de vue sur une autre lagune plus bas. Laeti en contemplation devant le Fitz RoyNous suivons ses conseils et ne sommes pas déçus. Depuis notre perchoir, nous pouvons alors admirer une lagune d’un bleu turquoise sublime surplombée par une falaise d’une centaine de mètres où s’accroche désespérément un glacier qui laisse partir de belles avalanches de glaces. Subjugués par ce spectacle, nous restons un bon moment à contempler le panorama. Le Fitz Roy se dresse devant nous, impérial. Ses falaises verticales et les glaciers fracturés qui gisent à leurs pieds nous donnent des frissons. Rares sont les alpinistes capables de s’y frotter et nous n’en faisons clairement pas partie.

Nous repartons de là bien malgré nous car l’heure avance et il nous reste encore un peu de marche pour retourner au village. Il n’y a plus personne sur les chemins, ce qui nous laisse encore plus l’occasion d’apercevoir de la vie animale. Nous voyons entre autre un couple de Bécasses affairées à fouiller les rives d’un petit ruisseau de leur long bec pointu ainsi qu’un putois affolé par notre présence et qui courre dans tous les sens ne sachant pas dans quelle direction s’enfuir. Vers 21h nous voyons enfin les abords d’El Chalten. Après 13h30 de ballade aujourd’hui, nous ne sommes pas fâchés de retrouver l’hostal. Le plaisir est un peu gâché lorsque Laëtitia découvre avec effroi que la mousse au chocolat qu’elle avait préparée la veille à régalé les papilles d’un sans gêne qui ne nous en a pas laissé une miette. Décidément, nous sommes bien mieux dans la nature loin des pics assiette et des empêcheurs de dormir tranquilles.

La Route 40 et la pampa argentine

110km, +350m, -450m

TatouLa matinée est occupée à remettre les vélos en état de marche. La Carretera Australe avait fini d’user nos patins de frein et il fallait rajouter quelques rustines à des chambres à air qui fuyaient lentement et que nous regonflions tous les matins. Nous pouvons maintenant nous remettre en selle et partons le long du lac Yenma sur une route asphaltée, en légère descente avec un vent puissant à la patagonne qui nous souffle dans le dos et nous permet d’atteindre régulièrement les 40 km.h sans effort. Lorsque nous nous arrêtons faire des pauses pour observer la route, nous tenons mal debout, si bien que nous reprenons vite nos vélos pour nous sentir plus à l’aise.

Au détour d’un pont, un petit animal se met à traverser la route et rebrousse rapidement chemin à la vue des loustics qui lui arrivent dessus. C’est un petit tatou qui semble un peu plus dégourdi que notre putois de la veille et qui retrouve rapidement l’abri de son terrier. Quel drôle d’animal avec son museau pointu comme une souris et sa carapace.bivouac La route défile à toute allure sous nos roues. Heureusement d’ailleurs, car les 80 kilomètres qui nous séparent de la route 40 nous auraient semblé un peu long. Dans cette pampa desséchée, le paysage est assez monotone. Nous longeons en permanence des clôtures qui entourent les terrains des rares estancias qui jalonnent le parcours. Ces kilomètres de barrières s’avèrent fatals pour de nombreux Guanacos qui se retrouvent piégés en essayant de les franchir. Nous arrivons à la route 40 qui nous fait changer radicalement de cap et nous amène le nez droit dans le vent. Notre allure retourne alors sous les 10 km.h et il nous faut pousser sur nos pédales. Après plus de 100 kilomètres, nous franchissons notre première rivière depuis le démarrage et nous décidons de poser notre campement. Nous prenons une petite route sableuse qui monte dans un paysage de garrigue éparse. Nous nous posons sur le sable au milieu de petits arbustes secs et pleins d’épines qui nous rappellent fortement la Bolivie. Aussitôt arrivent un nuage de petits moucherons noirs que nous connaissons bien et qui ne nous avaient pas manqués.

Vers El Calafate

108km, +650m, -750m

la route 40Pas un bruit n’est venu perturber notre sommeil cette nuit et Sébastien a bien du mal à se tirer de son sommeil profond. Il fait beau ce matin, le vent est très calme mais le ciel est déjà assez couvert. Nous reprenons la route 40 que nous avions quitté pour la nuit. Elle est un peu plus passante que la veille, mais nous restons loin du trafic intense que nous avait décrit certain cyclos. Nous pédalons dans ce paysage toujours aussi sec en voyant au loin les chaînes de montagnes qui bloquent le passage de gros nuages menaçants. Quelque part, ça nous convient comme ça aujourd’hui. Au loin, quelques guanacos paissent le peu de plantes qui parviennent à pousser. De temps en temps ce sont des émeus que nous voyons s’enfuir à toutes jambes. Tous ces animaux ne prêtent pas beaucoup d’attention aux voitures, mais prennent leurs pattes à leur cou dès que nous arrivons. Nous apercevons aussi un bel oiseau de belle envergure qui nous parait bien être notre tout premier condor.

vers 12h, le vent se réveil un peu. Il nous arrive de côté avec une légère composante de face. Rien de bien méchant en comparaison des rafales d’hier. Nous passons un poste de la DDE argentine d’où parviennent des odeurs de grillades fort alléchantes. Comme nous arrivons à la fin de nos réserves d’eau et que la rivière est toujours derrière des clôtures, nous leur demandons un petit ravitaillement qu’ils acceptent volontiers. Ils en profitent pour nous poser plein de questions sur notre voyage et nous raconter quelques anecdotes sur les cyclos de passage. Attention ventNous finissons par les laisser à leur grillades et partons un peu plus loin pour nos sandwichs. Après quelques kilomètres de monotonie entrecoupée ça et là par quelques belles fleurs, des insectes et un renard, nous arrivons sur les hauteurs du lac Argentina, plus grande réserve d’eau du pays. Quelques icebergs dérivent lentement dans cette immensité bleu turquoise qui rehausse un peu les couleurs tristes alentour.

Au bout d’à peu près 80 kilomètres, nous arrivons à l’intersection avec la route 11 qui mène à El Calafate. La route part tout droit dans la direction du vent et un panneau nous annonce 32km. Il est 18h et nous nous disons que nous camperons certainement en cours de route pour finir tranquillement demain. Mais la route défile et nous ne voyons toujours pas d’eau, ni d’endroit pour camper non plus. De part et d’autre de la route s’étendent encore et toujours ces fameuses clôtures qui ne nous laissent que quelques mètres d’espace pour poser une tente. La perspective de dormir au bord de la route ne nous enchante guère. Nous poursuivons donc et finissons par arriver à El Calafate. La ville se dessine à peine dans la lumière du soleil couchant qui nous aveugle. En arrivant vers le centre, nous trouvons une ville animée avec de nombreux gens dans la rue. Nous prenons la direction du premier camping. Une fois la tente installée, en préparant la popote du soir, nous faisons le triste constat que le long de ces clôtures infinies, nous avons vu aujourd’hui plus d’animaux morts que vivants, dont une grande partie de guanacos qui se sont fait coincer par les clôtures.

Le glacier Perito Merino

PloufPour cette petite journée de repos, nous allons faire un tour au fameux Perito Moreno. Ce glacier gigantesque n’est en fait qu’une toute petite langue qui prend sa source dans le Campo de Hielo Sur. C’est un glacier très dynamique qui avance chaque jour de 2m. Un des rares glaciers qui grandi encore. Il est en permanence rechargé par les pluies abondantes qui viennent de l’océan Pacifique. Sa taille n’est pas son seul intérêt. C’est un glacier vivant qui offre un spectacle quotidien de bruits de glace qui travaille et de gros blocs qui s’effondrent bruyamment dans le lac. Une petite ballade sur un ponton de bois permet de l’apprécier sous différents angles et on ne se lasse pas de l’écouter craquer en espérant voir tomber tous ces blocs en équilibre précaire.
Perito Moreno

El Calafate: “c’est pas possible”

Nous avons repéré un petit col pour aller au parc de Torres Del Paine au Chili et qui nous ferait éviter le grand détour par la route principale. Comme il n’y a pas de poste frontalier à cet endroit, nous partons voir la gendarmerie pour étudier les possibilités de faire la paperasse depuis ici. En arrivant sur place, nous apprenons que ce col est fermé à la circulation et qu’il faut demander la permission de passer directement au ministère de l’intérieur. Autrement dit, ce n’est même pas la peine de tenter notre chance pour cette année.

Nous partons donc en ville pour faire le ravitaillement nécessaire aux jours de vélo et de trek que nous prévoyons de faire. Cette fois, c’est à l’agence de change que nous rencontrons des difficulté. A El Calafate, la seule agence de change qui officie refuse de changer les pesos argentins le Samedi. Les autres jours c’est possible, mais le Samedi “c’est pas possible”. C’est la faute au système ! Nous espérons donc retirer de l’argent en banque, mais une nouvelle fois “c’est pas possible”. Déjà que la veille nous ne pouvions pas retirer au guichet des banques (encore une fois la faute au système) cette fois ce sont les distributeurs qui s’y mettent: pas de dollars et très peu de pesos dans les caisses. Devant tant de difficultés qui s’enchaînent et l’heure tardive qu’il se fait déjà, nous retournons au camping retrouver le groupe de cyclistes et oublier nos malheurs.

A nouveau sur la route

115km, +925m, -600m

Le tandemQuelle belle journée aujourd’hui. Le ciel est bleu parsemé de quelques nuages et un vent puissant souffle vers l’Est, droit dans la direction que nous devons prendre. C’est donc sur les chapeaux de roues que nous quittons cette ville qui ne vit que du tourisme, avec ses nombreuses boutiques qui proposent toutes la même chose. Nous retrouvons la pampa sèche, déserte et clôturée. Au loin nous apercevons un couple sur le côté de la route. C’est Erin et Allen, les deux américains en tandem qui viennent de réparer une nouvelle crevaison. Leur compagnie égaye beaucoup les paysages monotones que nous traversons et nous prenons grand plaisir à faire route commune. Eux aussi sont assez attristés par tous ces cadavres d’animaux que nous voyons sans cesse en bord de route. Un chilien nous apprend que c’est l’hiver très rude de cette année qui a fait l’hécatombe que nous observons. En fin de journée nous établissons ensemble notre camp à l’abri du vent derrière un poste de police fermé.
Seb et Laeti

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7 responses to “Treks dans les parcs patagons – côté Argentine”

  1. Belle continuation à vous deux,

    Je vous souhaite encore de belles journées, des belles balades et des rencontres.
    Ce n’est pas grave pour la mousse au chocolat, si il a tout manger tout seul il aura mal au ventre de sa gourmandise.
    Merci pour ce récit et vos photos magnifiques.
    Je vous embrasse

  2. Chers baroudeurs,

    Entre le “chercheur de monnaie égarée” et l’avaleur de mousse au chocolat en catimini voilà qui vous remet en contact avec une partie de notre chère civilisation des “Pourquoi se gèner???”!!!

    Quelle étrange photo que le tapis de verdure, était-il seul au milieu de nulle-part??

    Vous serait-il possible de vous photographier d’un peu + près??

    Encore merci pour ce nouveau récit.

    Bisous – Yvonne

    • Bonjour Yvonne,

      Le tapis de verdure n’étais pas seul, mais ils n’y avait en effet pas grand chose non plus. Il y en avait quelques autres autour.

      Pour les photos, on essaiera d’y penser. Les paysages sont tellement beaux qu’on préfèrent les montrer 😉

  3. Coucou Seb et Laéti

    Quel beau voyage faites-vous ? Mais le récit n’en est pas moins : c’est magnifique de décrire si bien chaque journée ! J’apprécie beaucoup le style littéraire de votre grand roman ; au retour, il faudra faire éditer tous vos écrits : c’est trop beau ; surtout illustré de beaucoup de photos… de Condor.

    Au fait, je vous engage à apprendre et à jouer à la flûte de pan la chanson “EL CONDOR PASA” pour accompagner vos commentaires à votre retour en France ; chanson magnifique et déclarée comme appartenant au Patrimoine culturel de la Nation du Pérou en 2004.
    En voici quelques parôles :

    Au PérÔ majestueux condor des Andes
    amène-moi à mon foyer, dans les Andes
    Ô condor
    Je veux revenir à ma terre chérie et vivre
    avec mes frères Incas, ceux qui me manquent
    Ô condor
    Dans Cusco dans la place principale attends-moi
    par le Machu Pichu et le Huyana Pichu
    nous nous promènerons

    A voir tous ses glaciers autour de vous, vous devez avoir froid continuellement et surtout la nuit. Moi qui me couche avec la bouillote en ce moment ; c’est quand même bien agréable ! Bon courage dans le froid ! Heureusement qu’en vélo, on se réchauffe vite …Bravo au libraire qui vous a sauvé !!! Mettez son adresse dans les favoris, en cas de panne de vélo !!!

    Actuellement en France : tempête de vent 110 à 130 kms/h voir 198 km/h à Clermond Ferrand.

    Bonne continuation – je vais rouvrir la carte pour vous situer.

    En ce qui me concerne : Valérie vient ce dimanche pour 10 jours de Guadeloupe
    Pascal va être papa entre le 22 et 28 décembre une petite fille appelée “ZOÉ”
    Par contre, Huguette a perdu ses parents “cardiaques” tous les deux après une très longue hospitalisation : mamie 86 ans décédée le 29 septembre et papi 88 ans décédé le 12 Décembre

    Gros bisous de Bernard qui pense beaucoup à vous deux ; et vive la mousse au chocolat !!! Camouflez-la !!!

    • Ca y est, nous en sommes revenus ! Ravis en plus. Mais quel “bout du monde” à votre avis 😉 ?